(...) L'île de Timor appartient en partie au Portugal, en partie aux Pays-Bas. La colonie portugaise de Timor, aujourd'hui indépendante de Macao, a une superficie de 19 300 kilomètres carrés, contre 13030 kilomètres carrés de territoire hollandais; le port principal est Dilly.
La structure géologique de Timor est en partie madréporique et schisteuse; on trouve près des côtes des récifs de corail. Au centre de l'île, il y a une ligne de montagnes schisteuses.
Contrairement à ce qu'on a cru jadis, il n'y a pas de volcans; les éruptions périodiques étaient dues à la décomposition gazeuse du pétrole ou à la présence d'hydrogène phosphoré.
Il n'y a pas de fleuves importants; le plus grand est celui de Lois et il n'est pas navigable.
Le climat du littoral, notamment celui de Dilly, n'est pas favorable aux Européens, tandis qu'à l'intérieur, dans les régions de Baucau, Faturà et Matarufa, les conditions du climat se prêtent fort bien à l'établissement de colonies européennes.
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| Eglise Ermera Timor |
La faune et la llore sont semblables à celles du nord de l'Australie.
A Timor est rattaché l'îlot de Cambing, situé à 20 kilomètres au nord, et dont la population est d'environ 2 000 habitants.
La population de la colonie est évaluée à 2 millions d'habitants, c'est-à-dire 103,5 habitants par kilomètre carré. Il existe un certain nombre de tribus de race malaise, gouvernées par des chefs indigènes, qui reconnaissent la suprématie du Portugal.
Ce fut Magellan qui découvrit Timor en 1522.
En 1640, les Hollandais s'emparèrent à leur tour d'une partie de l'île. Le traité signé à Lisbonne le 20 avril 1859 et ratifié le 18 août 1860, a fixé les limites des possessions portugaises et hollandaises dans l'île de Timor.
Les Portugais occupent la partie orientale, dite région de Bellos, et la Hollande a pris le Serviao, où les Portugais ont conservé aussi les territoires d'Ocussy, Ambeno et Naimutte. Timor est le dernier débris du domaine que le Portugal a possédé dans les îles de la Sonde, les Célèbes et les Moluques.
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| Eglise de Sao Antonio de Motael |
Le terrain se prête à la culture du café, du cacao, de la muscade, du poivre et des palmiers.
Les forêts de Timor contiennent d'excellents bois de construction, bois de rose, de santal, de bambou et de cannelle.
On trouve des minerais de cuivre, de fer et du quartz aurifère à Turiscain, Tutuluro et Orlaquiri. Parmi les richesses du sol il faut citer aussi les gisements de pétrole de Laclubar, qui sont très importants. Timor importe principalement du coton (filet tissus), du riz, des boissons alcooliques et des denrées alimentaires. Il exporte du café, de la cire, du santal, des peaux de buffle, des épices, des fruits et du bois jaune.(...)
Le Portugal géographique, ethnologique, administratif, économique, littéraire, artistique, historique, politique, colonial, etc., par MM. Brito Aranha, Christovam Ayres, Teixeira
Bastos, Daniel Bellet, Cardozo de Bethencou.... 1900.
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| 1934. village de Timor |
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| Eduardo Malta A delegação timorense –délégation de Timor 1934 pintura 230 x 170 cm. painel esquerdo do tríptico comemorativo da Exposição Colonial Portuguesa. |
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| Fortification portugaise de timor |
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