Le savant Oliveira Martins a très exactement précisé les signes distinctifs des diverses populations provinciales; ainsi les Minhotos sont des cultivateurs intelligents, sérieux à l'ordinaire, mais très gais à l'occasion, et grands amateurs de bijoux; les vignerons du Douro, les habitants de la Beira, tantôt bergers, tantôt pêcheurs, sont aussi vaillants à la besogne qu'ardents au Ceux de Tras-os-Montes ont le plaisir. corps robuste, l'esprit méditatif, les moeurs austères des montagnards. Les gens de l'Estremadura sont mous, mais d'une politesse raffinée. Les fermiers et les pâtres de l'Alemtejo se font remarquer par leurs allures un peu sauvages, dues à un séjour prolongé au milieu des bois et des landes solitaires. L'Algarvien, le forestier de la serra de Monchique, le jardinier de Silves et de Faro sont poètes et beaux parleurs, d'humeur vive et joviale en mêmetemps. Il faut ajouter à cette liste le mélancolique Ribatejano, le Saloio des environs de Lisbonne, qui conserve le type des anciens colons normands établis là il y a sept ou huit siècles, et parmi les insulaires, le Madérien industrieux, l'Açorien méfiant, mais travailleur et d'une sobriété proverbiale.
Cirio de Nª Srª da Atalaia (Augusto Bobone 1825-1910) |
De petite taille comme les hommes de leur pays, elles sont très bien proportionnées, potelées à souhait, et le contraste est piquant de leurs formes opulentes avec les attaches menues de leurs mains et de leurs pieds d'enfant. Leurs traits sont agréables. Leur lourde et ténébreuse chevelure s'harmonise bien avec leur teint d'ambre mat, parfois d'une blancheur laiteuse, légèrement rosée, comme celui des blondes. A toutes ces qualités s'ajoute une mine éveillée, tout en restant sérieuse, des manières pleines d'affabilité, soulignées par l'indéfinissable sourire qui se joue dans le retroussis des lèvres grasses.
Cirio de Nª Srª da Atalaia (Augusto Bobone 1825-1910) |
Il ne connaît pas la haine, ni même la rancune tenace. Parfois il s'emportera dans une discussion, mais on peut être sûr que dès le lendemain il reviendra le premier et tendra généreusement la main à son adversaire. Les guerres civiles du Portugal ont fait couler beaucoup de sang sur les champs de bataille, mais non sur l'échafaud.
D'ailleurs il a eu de tout temps l'homicide en horreur. Comme le rappelle Mme Edmond Adam, dans ce doux pays, il y a plus de suicides que d'assassinats.
Cette bonté naturelle du Portugais s'émeut aisément devant la souffrance des autres, si peu intéressants qu'ils soient parfois. On peut le constater tous les jours autour des établissements pénitentiaires, aux environs de Lisbonne. Les prisonniers occupent des cellules de plain-pied avec la rue, dont les sépare une simple fenêtre grillée aux barreaux assez espacés pour qu'on puisse y passer la main. Ils se trouvent ainsi en communication constante avec les passants, qui s'ingénient à les consoler, et ne se font faute de leur passer du tabac ou même quelques reis.
Cette bienveillance, pour ne pas dire cette tendresse d'âme, s'étend aux animaux. Suivant un dicton populaire au Portugal : "Celui qui n'a pas de compassion pour les animaux ne peut avoir de coeur." De nombreux abreuvoirs sont ménagés dans les villes pour les bêtes de somme, les chiens et les chats. Ces derniers sont gâtés entre tous, presque sacrés, comme dans l'ancienne Egypte. Aussi pullulent-ils dans les rues et les cours, allant et venant en toute liberté, et troublant du choeur de leurs miaulements le calme des belles nuits. Le Portugal a bien des courses de taureaux, mais ce ne sont que des jeux inoffensifs, n'ayant rien des répugnantes boucheries des corridas espagnoles, par ce motif que les taureaux amenés dans l'arène sont embolados, c'est-à-dire que leurs cornes sont garnies de boules de liège ou de caoutchouc, maintenues par une gaine ou des lanières de cuir.
(photo Augusto Bobone 1825-1910) |
Vendeuse de lait (Augusto Bobone) |
Cette répugnance pour l'action se traduit dans la rareté des gestes, dans la nonchalance de la démarche. Passer des après-midi entiers, soit au club, soit dans les pharmacies, qui, en maint endroit, jouissent encore du privilège de servir de lieux de réunion et de halles aux nouvelles, soit au café où, pour quelques réis, quelques centimes, on peut rester indéfiniment attablé devant un verre d'eau glacée, flanqué obligatoirement du palito, ou cure-dent à bouts en biseau, est une habitude dont la satisfaction quotidienne suffit au bonheur de tout citadin portugais. Les distractions sont d'ailleurs si rares pour lui! En dehors du café, il n'y a guère que le cyclisme et le foot-ball pour les classes levées de la société. Quelques fêtes privées ou publiques apportent aussi une diversion à sa vie monotone : la fête nationale du 1er décembre (date de l'affranchissement de la domination espagnole en 1640); le carnaval, avec ses masques déambulants par les rues, ses Danses de la lutte et ses descentes aux bals des carrefours; la Noël, avec ses tables de famille où se prélasse le peru, qui n'est autre que le traditionnel dindon de la Christmas anglo-saxonne. Il n'y a de galas et de réceptions que dans l'aristocratie. Les théàtres de la capitale sont toutefois assez fréquentés, surtout le Théâtre-Lyrique, car les Portugais sont, en général, des dilettanti passionnés. A ce sujet, un touriste français, rédacteur aux Débats,a relevé une particularité intéressante pour ses compatriotes : les oeuvres littéraires françaises obtiennent un grand succès à Lisbonne. En novembre 1897, on y jouait tous les soirs Madame Sans-Gêne, et au théâtre de la Trindade, LaViede Bohême,devant une salle pleine. Les Deux Gosses,de P. Decourcelle, ont fait verser des torrents de larmes chez les Portugaises. D'ailleurs, sans parler des ouvrages sortis des presses parisiennes qui s'étalent aux vitrines des libraires, les feuilletons des journaux à un sou sont généralement signés : Montépin, Richebourg, Jules Verne, etc.
Ces écrivains sont aussi populaires sous le toit du bourgeois portugais que dans les loges de concierge et les ateliers de couture de Paris.
vendeurs de journaux 1914 |
(photo Augusto Bobone) |
A Lisbonne et dans les autres villes importantes, si le défunt appartient à la noblesse ou à la bourgeoisie, son corps est exposé dans le salon, et la famille reste dans une autre pièce maintenue à moitié obscure, où elle reçoit les condoléances des invités. L'usage la dispense de suivre le convoi mortuaire. Toutefois, le père peut accompagner le corps de son enfant au cimetière. Le corbillard ordinaire est une sorte de cabriolet à deux roues, attelé de deux mulets et muni de brancards très longs. Le cercueil, recouvert d'une étoffe jaune rayée d'argent, est placé sur ces brancards, entre la croupe des mulets etle tablier de la voiture. Pour peu que la famille soit riche, on se sert d'un char massif à quatre roues, avec un dais orné aux coins d'anges d'or et d'argent; un attelage de mules caparaçonnées et conduites par un postillon habillé à la française. Les enterrements civils sont rares.
Attelage de boeufs "carqueja" 1914 |
On le sait et les cérémonies du culte n'en comptent pas moins de nombreux assistants. Il est vrai qu'elles sont célébrées avec une pompe bien propre à attirer la foule et à séduire son imagination. Et puis, comme l'a remarqué un touriste français, bon observateur, M. Hugues Le Roux, « s'il y a un lieu qui soit vraiment gai à Lisbonne, c'est l'église ». On y retrouve les mêmes frémissements, les mêmes rumeurs, les mêmes rires sonores, les mêmes entretiens amoureux plus ou moins discrets, que sur la voie publique. Cela se voit surtout au moment des processions. Elles se renouvellent souvent; sans parler de celles de la Fête-Dieu et du Sacré-Coeur, il y a les cirios, ainsi appelés des nombreux cierges allumés que comportent ces théories symboliques. Chaque église a dans son patrimoine des images saintes plus ou moins richement habillées et des reliques plus ou moins authentiques, et elle est autorisée à les faire défiler une fois par an à travers la ville, dans un but de lucre et de réclame autant que de dévo1tion, car les oboles des fidèles et la quête qui suit quelquefois la procession constituent la principale ressource de son budget. L'indolence et l'orgueil des Portugais leur défendant les oeuvres serviles et surtout les gros travaux ; ce sont des Espagnols émigrés, les gallegos,qui s'en chargent.
Porteuse d'eau (Augusto Bobone 1825-1910) |
C'étaient eux qui, après avoir puisé l'eau aux fontaines de la ville, la distribuaient dans chaque maison. Du matin au soir, on les voyait parcourir successivement chaque quartier, en promenant sur leur dos leur baril, peint de couleurs vives et flanqué de gobelets d'étain, et en criant sans cesse: Agoa ! Agoa!
Cirio de Nª Srª da Atalaia (Augusto Bobone 1825-1910) |
Mais de tous les types populaires du Portugal, le plus original est encore la varina, auxiliaire du pêcheur et compagne du gallego. Les varinas, dit M.René Bazin(1), révèlent une communauté d'origine, un type primitif au teint brun, aux yeux longs et très noirs, qui se rattache, croit-on, à une souche phénicienne. La plupart viennent de deux villes du littoral, Aveiro et Ovar, .d'où leur nom de varinas ou ovarinas. Jolies filles quelquefois, belles filles presque toujours, les varinas sont porteuses de pain, marchandes d'oranges et de marée, suivant les localités. C'est à Porto que leur condition est la plus dure : elles aident les gallegos à décharger les bateaux de charbon, à transporter aux chantiers le plâtre, le mortier et les pierres. Une charge de cinquante kilos ne les effraie pas. Elles la portent en équilibre sur leur tête garnie d'un coussinet. A Lisbonne, elles vendent du poisson.
A peine une barque a-t-elle accosté au quai de la Ribeira Nova, les varinas accourent, se hâtent de s'approvisionner , puis, après avoir disposé méthodiquement dans leur panier, long et plat comme un van, les poissons argentés et frétillants, elles se dispersent à travers la ville en criant d'une voix aiguë : Campall fresco! Sardinha a saltar viva ! Elles vont les mains à la taille, la tête droite, le regard fixe, la gorge pleine et tendue, avec une légère ondulation des hanches qui rythme leur marche robuste et s'harmonise avec la souple cambrure de leurs jambes et de leurs pieds nus sous la robe haut relevée. Un foulard de soie aux pointes flottantes et un petit chapeau à bords arrondis leur servent de coiffure. Sur leur poitrine se croise un fichu multicolore.
Les jupes courtes, de couleur rouge, jaune ou bleue, sont serrées au-dessus des hanches et rendues bouffantes par une ganse ou un tortillon de laine noire. Il en résulte un anormal épaississement de la taille, des plus choquants chez des femmes d'une beauté plastique aussi achevée. Une autre grave faute de goût chez les ovarinas, c'est leur étalage de joaillerie. L'amour du clinquant, général au pays portugais, dégénère chez elles en monomanie. Elles aiment à se parer comme des châsses et amonceler sur la poitrine de véritables panoplies de bijoux d'or vrai ou faux, à l'éclat miroitant et au cliquetis sonore: anneaux, broches, épingles, colliers, croix, chaînes à triple et quadruple rang de mailles se croisant sur toute la largeur du buste, coeurs volumineux comme ceux des autels de la Nossa Senhora.
(photo Augusto Bobone 1825-1910) |
Leur anatomie s'est avantageusement modifiée sous l'influence de la vie active au grand air. Si la taille est restée médiocre, l'obésité a disparu.
Les vignerons du Douro, les laboureurs du Minho, les fermiers de la Beira n'ont rien de commun avec certains paysans de l'Europe centrale, au corps alourdi et déprimé par les besognes lentes et pénibles de la glèbe. Ce sont tous des gaillards bien découplés, vigoureux autant qu'agiles, au maintien droit et fier. Leurs femmes sont aussi plus gentilles que partout ailleurs, avec plus de sveltesse dans l'allure, malgré la rondeur parfois épaisse de la taille et les renflements puissants de la gorge et des reins. Quelques-unes sont très belles. « J'ai vu, dit Mme Rattazzi, telle fille du peuple, ferme sur ses hanches, marchant pieds nus devant son attelage de boeufs, avoir ce que nous appelons un port de reine. »
Cirio de Nª Srª da Atalaia (Augusto Bobone 1825-1910) |
Encore ne le portent-ils qu'en semaine. Le dimanche tous les hommes sont habillés d'une veste ornée de boutons de métal.d'une culotte retenue par une ceinture de laine rouge ou bleue et d'un chapeau de feutre épais aux larges bords retroussés. Mais en Portugal, comme dans tous les pays européens, c'est chez les paysannes que le costume local a le plus de fidèles. Le corsage est formé d'une sorte de boléro rouge ou noir, ajusté par deux boutons d'argent sur la poitrine, elle-même recouverte d'une chemisette d'un blanc éclatant, parfois d'un fichu fort empesé, qui se noue sous le menton. La jupe en drap, en indienne, en serge, est plissée à plat, et garnie au bas d'un ou deux rubans de velours. Toujours courte, elle forme, comme chez les ovarinas, un énorme bourrelet au-dessous de la ceinture. La coiffure est tantôt un chapeau à grandes ailes, tantôt une sorte de toquet (capote), agrémenté de pompons, et garni par derrière d'un lencoou mouchoir de mousseline brodée tombant sur les épaules. Ce costume est surtout en honneur parmi les femmes des environs de Porto, du Minho, de Valongo et de Santo-Thyrso.
La passion des bijoux n'est pas moins vive qu'à la ville : elle est particulièrement développée chez les Minhotos. L'architecture de la maison du paysan portugais varie suivant les contrées. D'aspect plutôt misérable dans l'Alemtejo, un peu plus soignées dans l'Algarve, les fermes donnent dans le Nord une impression d'aisance et de gaieté avec leurs solides murs en granit et leurs toits de tuiles rouges. Les bâtiments sont disposés en quadrilatère autour d'une aire pavée, souvent ombragée par une treille. Au rez-de-chaussée se trouvent les étables et la grange. Au premier étage les appartements de la famille. Dans un coin de la cour s'entasse la bruyère destinée à la litière des animaux. Sous un hangar s'alignent les chars rustiques : véhicules primitifs aux essieux formés de grossières traverses, aux roues pleines rappelant celles des chariots mérovingiens, ou coupées de deux épais rayons. Ils sont traînés par des au boeufs, pelage fauve, à l'encolure puissante, aux cornes démesurées comme celles des boeufs de la campagne romaine.
Ce qui ajoute au pittoresque des attelages, ce sont les jougs des animaux : ils sont formés de hautes planches verticales, ornées de sculptures à jour dont le dessin est aussi original que délicat. L'alimentation des gens de la ferme est des plus sommaires, comme dans tous les pays du Midi.
Berger (Augusto Bobone 1825-1910) |
La boisson ordinaire du villageois comme du citadin est l'eau fraîche. L'un et l'autre en absorbent des quantités exagérées, et c'est là, suivant les physiologistes, une des causes principales de cette obésité si fréquente dans les agglomérations urbaines du Portugal.
L'usage du thé, particulièrement le thé vert, est aussi très répandu ici, autant que le chocolat en Espagne. Le vin ne vient qu'après : on en vend beaucoup, on en consomme peu. Le cultivateur portugais ne déroge à ses habitudes de frugalité et ne touche à la viande que dans les grandes circonstances de la vie. Alors même il se contente de lard aux choux. Il faut une occasion exceptionnelle, quelque fête carillonnée pour qu'il aille jusqu'au poulet bouilli, ce grand régal du bourgeois lisbonnais.
On ne donne guère de fêtes, il est vrai, dans les campagnes. C'est là seulement que l'on peut saisir sur le vif cette gaieté des Portugais, exagérée par certains vaudevillistes parisiens.
Défendu par sa vie laborieuse contre ce pessimisme et cette mélancolie que l'inaction et l'abus de la sédentarité engendrent chez un grand nombre de citoyens de Lisbonne ou de Porto, le paysan arrive à donner carrière à son humeur joyeuse.
Les occasions de divertissement ne lui manquent pas : sans parler des foires, qui sont des réunions de plaisir autant que de commerce, des réjouissances nationales si familiales comme la Noël, il a ses fêtes spéciales, fêtes patronales ou fêtes purement rustiques. Parmi ces dernières, la plus ancienne et la plus populaire est la ceifa, ou fête du maïs, qui a lieu lors de la récolte de cette plante. Le maïs fauché dans la journée est apporté dans la cour de la ferme, où tous les voisins sont invités à venir passer la soirée pour séparer la paille de l'épi.
Ovarinas 1908 |
Les romarias durent souvent plusieurs jours et attirent des milliers de pèlerins, qui au besoin ne craignent pas de coucher à la belle étoile. Le programme comporte, en général, une messe solennelle, un sermon, et une procession, puis les attractions ordinaires des fêtes foraines, baraques de saltimbanques et petites boutiques, des bals et concerts en plein vent, et forcément un feu d'artifice; car les Portugais sont grands amateurs de pyrotechnie, et les foguetes,les fusées, ont particulièrement le don de surexciter leur enthousiasme. « L'une des romarias les plus célèbres est celle de Notre-Seigneur de la Pierre, près d'Espinho, qui a lieu le jour de la Trinité.
Pêcheurs de Figueira da Foz 1917 |
Intellectuelles portugais 1889 (photo Augusto Bobone 1825-1910) |
Dans les îles de Saint-Michel et de Terceira les femmes s'affublent d'un manteau de drap noir, descendant jusqu'aux talons et muni d'un énorme capuchon qui enveloppe toute la tête et laisse à peine entrevoir la figure. A Madère, ce vêtement de coupe monastique n'aurait aucun succès. Les femmes vont pieds nus et bras nus. Leur costume est assez coquet : jupon court de laine bleue à frange jaune ou rouge, corsage noir, lacé et entr'ouvert par devant et brodé d'une rangée de boutons de métal.
Le détail le plus caractéristique chez les gens du peuple est le petit bonnet noir et pointu, en forme d'entonnoir renversé, que tous, hommes et femmes, portent sur le sommet de la tête. Une dernière et très originale particularité de la vie madérienne, ce sont les moyens de transport : le filet, sorte de long hamac garni de rideaux, et soutenu en haut par une longue flèche horizontale dont les extrémités s'appuient sur les épaules des porteurs au nombre de deux; le large traîneau à baldaquin, traîné par des boeufs et le carro do monte, autre traîneau plus étroit qui sert à descendre les côtes et que deux hommes retiennent sur la pente au moyen de cordes fixées à l'avant de chaque côté de la caisse.
Le Portugal géographique, ethnologique, administratif, économique, littéraire, artistique, historique, politique, colonial, etc., par MM. Brito Aranha, Christovam Ayres, Teixeira Bastos, Daniel Bellet, Cardozo de Bethencou.... 1900.
Exposição Pecuária Nacional à Lisbonne Photo de 1888 |
Exposição Pecuária Nacional à Lisbonne Photo de 1888 |
Lisbonne 1907 |
vendeur d'eau 1907 Lisbonne |
Lisbonne 1914 |
Café brazileira à Lisbonne photo de 1911 |
Vente ambulante de dindes à Lisbonne (1891). Foto. Negatif de gelatine et argent sur verre (9cm x 12cm). Augusto Bobone (1852-1910) |
Chariot de lavandières. Augusto Bobone (1852-1910) - AML |
Maçons dans une rue de Lisbonne. Augusto Bobone (1852-1910) - AML |
Kiosque de vente de boissons. Augusto Bobone (1852-1910) - AML |
Feira da Ladra. Brocante à Lisbonne. Augusto Bobone (1852-1910) - AML |
Source des images :
http://digitarq.dgarq.gov.pt/
http://www.matriznet.dgpc.pt/MatrizNet/Entidades/EntidadesConsultar.aspx?IdReg=70610
http://purl.pt/index/geral/PT/index.html
http://arquivomunicipal.cm-lisboa.pt/pt/contactos/arquivo-fotografico/
http://www.arqnet.pt/index.html
http://hemerotecadigital.cm-lisboa.pt/Periodicos/BrancoeNegro/BrancoeNegro.htm
http://www.matrizpix.dgpc.pt/MatrizPix/Home.aspx
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http://www.matrizpix.dgpc.pt/MatrizPix/Home.aspx
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